Rendez-vous cette fois-ci au 6 rue du Pré aux Clercs dans le 7ème arrondissement de Paris pour retrouver notre prochaine boutique éphémère !
Nous avons hâte de vous retrouver pour la première boutique de France 100% consacrée à nos nouvelles boîtes mystères de Noël ! Le concept est très simple : vous choisissez votre taille, les clubs que vous souhaitez éviter et on s'occupe du reste. Au menu : des maillots neufs ou en excellent état officiels, des maillots originaux, mythiques, même vintage et collector pour les plus chanceux !
De nombreuses animations seront à retrouver, la boutique sera ouverte non stop du jeudi 7 décembre au samedi 9 décembre entre 9h et 20h.
Pour ceux qui ne peuvent pas venir, nous livrons nos box mystères et vous les aurez à temps pour Noël (délai moyen de 3 jours ouvrés), ça se passe ici : https://www.vintagefootballarea.com/products/maillot-mystere
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Quatre postes sont disponibles, nous recherchons :
- Un préparateur de commande (CDI)
- Un spécialiste produit (CDI)
- Un créateur de contenu (CDI)
- Un Community Manager (stage/alternance)
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+1000 maillots seront affichés avec du réassort tous les jours. +200 pièces de l'OM seront à retrouver !
Horaires :
Tous les jours du 10h à 19H.
Sauf le dimanche 13 novembre de 12h à 19h.
À très vite à Marseille !
]]>Rendez-vous à Lyon du 15 au 24 juillet pour notre second évènement physique ! La boutique éphémère se situera au 25 rue port du temple, 69002 Lyon.
Ouverture le vendredi 15 juillet de 14h00 à 20h00, puis tous les autres jours de 10h00 à 20h00 (non-stop).
Une boutique éphémère de 80m2 avec +1500 maillots vintage, collector, portés par des joueurs, récents, neufs, et surtout officiels vous attendront à quelques mètres de la place des Jacobins.
Important, dites-nous ce que vous souhaitez retrouver comme maillots via ce lien pour que nous puissions nous préparer au mieux ! (ça prend une minute, promis)
On espère que vous êtes autant motivé que nous et que vous viendrez nous rendre visite, n'hésitez pas à donner de la force en partageant l'évènement autour de vous, ça nous aide énormément !
A très vite !
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L'équipe de France dit non à l'Euro 2008 !
On commence en beauté avec la Fédération Française de Football et Raymond Domenech dans le rôle de l'acteur principal. On est le 1er avril 2008, lorsque la FFF dévoile dans sa chronique hebdomadaire une conférence de presse du sélectionneur. Une vidéo à travers laquelle le technicien des Bleus annonce que la sélection ne participera pas au prochain Euro organisé en Suisse et en Autriche. La raison ? Un manque de préparation ainsi qu'une fatigue générale des joueurs. Préférant se préparer au mieux pour la Coupe du Monde 2010...
Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée avec du recul ...
Franck Ribéry, sous les couleurs de la Mannschaft aux JO
C'est une affirmation relayée par FranceTV le 1er avril 2016. Le média profitait alors d'une période où le souhait du joueur de réintégrer le groupe France ne semblait pas favorable à tout le monde. France TV annonçait alors que le Kaiser porterai le maillot allemand lors des Jeux Olympiques 2016. Résidant en Allemagne depuis 8 ans, et père d'un enfant né sur le sol allemand, le joueur aurait pu bénéficier de la naturalisation.
Une information que le joueur lui-même s'empressait à relayer sur les réseaux. Quand on connait le phénomène, cela est d'autant plus drôle !
Un ballon conçu pour les gauchers
Lorsque le club d'Arsenal s'allie à son équipementier Puma, cela débouche sur un canular plus que crédible. Le 1er avril, les deux entités diffusent sur leurs plateformes une vidéo mettant en avant quatre Gunners ainsi que le chef de produit Puma afin de promouvoir le premier ballon pour gaucher. Une balle spécifique qui se déformerait légèrement afin de favoriser les tirs du pied gauche.
Comment ne pas tomber dans le panneau lorsque l'information est relayée par l'un des plus grands équipementiers au monde et approuvée par des joueurs comme Santi Cazorla ou Ozil ?
On a hâte de voir ce que l'on nous réserve cette année !
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Une boutique éphémère de 40m2 avec +1000 maillots vintage, collector, portés par des joueurs, récents, neufs, et surtout officiels vous attendront au 10 rue Caffarelli dans le Marais.
N'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux pour être au courant en avant-première des articles qui seront dispos ! On a gardé des pépites exprès pour cet évènement.
On espère que vous êtes autant motivé que nous et que vous viendrez nous rendre visite, n'hésitez pas à donner de la force en partageant l'évènement, ça nous aide énormément !
A très vite !
]]>Sans doute l'un des personnages forts de ces dernières années stéphanoises, le gardien n'a pas eu des débuts faciles. Jugé trop petit (1m76), Jérémie devra compter uniquement sur son talent pour percer en professionnel. Après le départ de Coupet, il ne lâchera plus la place de second gardien (derrière Alonzo puis Casagrande). Jérémie Janot saisira alors sa chance en 2002/03 après le carton rouge de Dominique Casagrande face à Niort, il deviendra alors indélogeable.
Alors champion de Ligue 2 avec Sainté en 2004, le gardien de 27 découvrira la Ligue 1 (dans la peau d'un titulaire, il avait déjà fait qqs apparitions auparavant) par différentes manières. Le Nordiste sera au niveau et deviendra l'un des gardiens les plus sûrs de notre championnat. C'est également lors de cette saison que Janot et Duarig feront une collaboration pour le moins étonnante. Inspiré d'une étude canadienne démontrant que les attaquants d'hockey sur glace étaient attirés par les gardiens aux tenus flashy, Duarig et le gardien français concevront une vingtaine de tuniques uniques qui resteront gravées dans les mémoires des supporters du championnat français. La plus marquante ? Sans doute celle du dernier match de la saison face à Istres, où la légende de Spiderman est née !
S'il y a bien une collection que l'on aimerait visiter, ce serait celle de Jérémie !
]]>Petit, le vif ailier espagnol souffrait de "l’anxiété de séparation". Ayant peur de quitter son village natal pour jouer à Séville, nous n'étions pas loin de ne jamais voir les prouesses qu'a réalisé l'ange sévillan tout au long de sa carrière.
Une maladie qui heureusement se soigne. Avec ses excellentes prestations, le club andalou fera suivre son joueur par des psychologues spécialisés. Ils l'aideront à passer le cap de la sélection, que Jesus Navas a refusé plusieurs fois par peur de partir. Grâce à l'aide des spécialistes, il pourra vêtir le maillot de son pays et porter la Coupe du Monde 2010 après son entrée en jeu en finale.
Cette maladie a également fait capoter plusieurs de ses transferts. Brillants lors des années 2000 (il sera souvent le meilleur passeur de son équipe), Jesus Navas sera considéré comme l'un des meilleurs joueurs du championnat. Le Barça , Arsenal et Chelsea se l'arrachent, du moins essayent. Les clubs sont OK, mais le joueur pose son véto. Il aura fallu plusieurs années afin que son départ vers City soit acté ... en compagnie de son frère qui le suivra dans un autre club de la ville.
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Cet article a pour but de garder vos petits trésors le plus longtemps possible dans l'état actuel. Les maillots de foot sont fragiles, prenons-en soin !
LE LAVAGE :
LA solution : Le lavage à la main !
Il est souvent indiqué sur les étiquettes le lavage à 30° en machine. Un conseil : si tu veux éviter que le flocage s’enlève, que l’écusson s’use et que le tissu soit abimé, il faudra éviter la machine le plus possible. Le lavage à la main se fait en quelques minutes, et on ne risque rien !
Flemme de passer 2 petites minutes à laver ton maillot ? Si tu veux prendre le risque, SURTOUT retourne le maillot et lave-le à l’envers + EVITE l’essorage.
LE SECHAGE :
Pas de séchage en machine ou sèche-linge. Sur l’étendoir, il suffira de bien secouer le maillot et de ne pas le tordre pour ne pas casser les fibres. Aussi, il faut éviter le plein soleil pour ne pas perdre les couleurs. A l’ombre et/ou dans un endroit aéré pour éviter les moisissures et tout sera parfait.
LE REPASSAGE :
Idéalement, pas de repassage, il suffira de bien étendre le maillot sur un cintre. S’il est trop froissé, il est possible de le repasser à feu doux à l'envers, avec un torchon en coton entre le fer et le maillot pour ne pas le brûler. Attention, opération très délicate et irréversible !
TRACES/TACHES :
Il est parfois difficile d’enlever les taches d’herbes, de terre ou autres sur ces textiles synthétiques. Une bonne dose d’énergie en essayant de frotter la tache, le plus tôt possible, avec du savon et de l’eau froide devrait suffire. Si la tâche persiste, frotte avec du vinaigre blanc, laisse tremper 1H dans l’eau froide et rince à l’eau clair.
Attention à la brosse, ne pas trop insister sur la partie tâchée, cela risque d’endommager ton maillot.
PROBLEME DE FLOCAGE: si le flocage venait à se décoller, voici l’astuce :
Positionnez votre maillot de foot et votre flocage sur la planche à repasser puis mettez une pattemouille (= torchon propre, blanc sans marquage) ensuite utilisez votre fer à repasser et passer (sans s’attarder sur le maillot). La chaleur (sans vapeur) et la pression vont recoller le flocage sur votre tee-shirt de foot.
Par contre, au vu de la qualité du flocage et de l’ancienneté du maillot, il est parfois difficile de récupérer un flocage.
Les maillot sont très fragiles, d’où la nécessité d’y prendre soin.
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Les belles statistiques du Franco-argentin en EDF (71matchs/34buts) cachent une autre statistique moins glamour : David Trezeguet n'a été titularisé qu'à 29 reprises et compte en moyenne 58 minutes de jeu par match.
Comment un attaquant de sa classe n'a-t-il pas su s'imposer chez les Bleus ? La faute aux sélectionneurs ? Peut-être, mais pas que !
Après des débuts tonitruants avec l'AS Monaco et les Equipes de France espoirs, David sera convoqué par Aimé Jacquet afin de participer au Mondial 98. Précoce (21ans), l'attaquant fera d'excellentes rentrées, c'est notamment lui qui sera à l'origine du but décisif de Laurent Blanc face au Paraguay en huitièmes.
L'arrivée de Roger Lemerre en tant que coach ne changera rien pour Trezeguet qui restera un joker de luxe, Thierry Henry lui étant préféré pour l'Euro 2000. Encore une fois, le joueur de la Juve répondra présent lors de ses entrées, et marquera des buts décisifs pour les Bleus dont celui qui offrira l'Euro à la France face aux Italiens.
Ce sera Santini qui confiera aux deux anciens monégasques l'attaque de l'Equipe de France. Après des débuts tonitruants, les deux compères se marcheront dessus et ne trouveront pas la faille face à la Grèce lors de l'Euro 2004, qui éliminera les Bleus.
Domenech arrive et la musique se répète, Thierry Henry sera choisi seul en pointe pour mener l'attaque des français aux dépends de David Trezeguet, qui n'aura pas su marquer l'histoire de l'EDF comme il l'aurait pu malgré une carrière (plus que) réussie. La faute du coach mais également celle d'une rude concurrence, on aime quand même s'imaginer ce qu'aurait donner une France tournée vers David !
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Ronaldo, le phénomène, la star de cette Coupe du Monde. Après des années de galères à cause de ses genoux qui l'ont fait souffrir, R9 est de retour à un bon niveau et doit emmener son pays vers le titre. Message reçu pour le Ballon d'OR 1997, huit buts sur la compétition, meilleur buteur évidemment. Doublé en finale pour asseoir un peu plus sa légende, une coupe de cheveux devenue iconique. Bref, Ronaldo est l'étoile sur le terrain avant la nouvelle sur le maillot jaune de sa nation. Si Ronaldo était un oiseau, il serait un phoenix. Sa renaissance est au-delà de toutes les espérances, sa performance à ce Mondial 2002 jouera un grand rôle dans l'obtention de son second Ballon d'Or quelques mois plus tard.
Rivaldo, l'homme à tout faire, celui qui portait le numéro 10 et ça au Brésil, ça veut dire quelque chose. A tout juste 30 ans, il est le plus expérimenté de ce trident infernal. Rivaldo sait tout faire : dribbler, passer, marquer. Alors que va-t-il faire durant ce Mondial ? Dribbler, passer, marquer. Rivaldo n'a plus rien à prouver mais pourtant il dépolie un niveau de jeu galactique qui aide grandement sa nation. Toujours avec cette élégance balle au pied qui le rend ultra télégénique, le numéro 10 brésilien sait se montrer clutch quand il le faut. Consécration collective pour un joueur déjà consacré individuellement.
Ronaldinho, l'étoile montante, la relève, le crack. Il vient de souffler ses 22 bougies il y a quelques mois. Ronaldinho ou Ronnie comme on l'appelle au pays est annoncé comme la futur star du football international. Le brésilien par excellence, dribbleur, showman, créatif, divertissant. Rectangle vert ou macadam de son quartier de Rio, il y a peu de différence pour le néo-parisien tant qu'il s'amuse avec sa balle. Le numéro 11 brésilien ne va pas manquer d'apporter sa pierre à l'édifice auriverde. Quart de finale face à l'Angleterre, 50ème minute, coup franc lointain et plutôt excentré pour le Brésil, Ronaldinho prend le ballon et tout le monde pense qu'il va chercher un de ses coéquipiers dans la surface. Mais Ronnie est malin et surprend en lobant le gardien. But iconique, but qualificatif, il envoie son pays en demi-finale. Joueur génial et champion du monde à 22 ans, ce ne sera qu'une question d'années pour qu'il décroche son propre Ballon d'Or.
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Bobby Charlton ou on devrait plutôt dire Sir Bobby Charlton, légende vivante de Manchester United. Bobby, c'était l'enfant du club. Formé au club, il survit même au terrible crash de l'avion du club en 1958. Il est le visage de la renaissance de Manchester United dans les années 50-60. Meneur de jeu plutôt avancé, exceptionnel passeur et remarquable buteur, Charlton savait tout faire. Il était le liant parfait de ses deux compères sur les cotés. Ballon d'Or en 1966 afin d'asseoir un peu plus sa légende.
George Best, le cinquième Beatles comme on aimait le surnommer outre-Manche. D'autant plus que si on oublie ses qualités footballistiques, il y avait tout qui collait avec ce surnom. La coupe de cheveux, l'admiration de la gente féminine, un gout pour la fête, une vie rock'n'roll. Une personnalité qui était d'une certaine façon retranscrite lorsqu'il avait la balle aux pieds. Virevoltant sur son flan gauche, Georgie était la pour s'amuser avant tout. Un complément parfait à Charlton. Ballon d'or 1968, Best atteindra son apogée avant une longue descente aux enfers.
Denis Law, surement le moins connu des trois et pourtant, il a lui aussi, à sa manière, marqué le football. Véritable feu follet, divin buteur, avec lui, les spectateurs en avaient pour leur argent. Dernier larron d'une bande à trois. Lui aussi sera le vainqueur du Ballon d'Or, celui de 1964.
Une relation pas forcement la plus cordiale entre les terrains. Si les personnalités ne fonctionnaient pas toujours voire jamais en dehors du rectangle vert, sur la pelouse, la magie opérait et c'était à peu près tout ce qu'il comptait. Ce triptyque infernale marcha non seulement sur l'Angleterre mais aussi sur l'Europe. En effet, en 1968, Manchester United deviendra le premier club anglais de l'histoire à remporter la Ligue des Champions. Une victoire en guise de tampon pour ces trois mousquetaires qui resteront pour l'éternité dans le cœur des fans de Manchester.
]]>Jürgen Kohler et Andreas Möller, les deux allemands sont les deux premiers joueurs à avoir réalisé ce quadruplé doré. Ils ont également la particularité d'avoir gagné les quatre trophées ensemble. La Coupe du Monde et l'Euro avec la Mannschaft, la Ligue des Champions avec le Borussia Dortmund et la C3 avec la Juventus Turin. Formidable génération allemande.
Pedro, l'espagnol, membre majeur mais souvent mésestimé du Grand Barca de Guardiola fait partie de ce club select. Faire partie de l'équipe, la nation et la philosophie de jeu dominante, ça aide. Entre 2009 et 2012, il avait déjà coché trois cases sur quatre en remportant la C1, la Coupe du Monde puis l'Euro. C'est en 2019 qu'il complètera son tableau de chasse en décrochant la Ligue Europa avec Chelsea.
Juan Mata, un espagnol de plus. Forcément, quand on connait le run fantastique qu'a réalisé la Roja, beaucoup de joueurs ont eu la chance de prétendre à une place dans ce club très select. Juan Mata, lui, n'a pas laissé passer sa chance. C'est même le joueur de cette liste qui a réalisé le Grand Chelem le plus rapidement. Quatre ans, c'est le laps de temps qu'il aura fallu au natif de Burgos pour tout gagner avec Chelsea et l'Espagne.
Fernando Torres, le dernier de cette liste et encore un espagnol. Palmarès de patron pour El Niño : deux championnats d'Europe et une Coupe du Monde avec l'Espagne, une C1 avec Chelsea, deux C3.
A noter que si la frappe d'André-Pierre Gignac en finale de l'Euro 2016 était allée au fond plutôt que sur le poteau, Olivier Giroud aurait intégré ce quinté gagnant.
]]>C'est à l'Inter que cette anecdote pour le moins curieuse se passe. A son arrivée en 1996 en provenance du Real, Zamorano opte pour le numéro 9 sur sa tunique nerazzurra, jusqu'ici tout va bien. A l'été 1997, un phénomène arrive à Milan, le phénomène, Il Fenomeno, Ronaldo Nazario ou plus familièrement R9. Le brésilien arrive mais son numéro fétiche, le numéro qui lui colle à la peau, est sur le dos d'un autre : Zamorano !
Pour sa première saison au club, le génie brésilien choisira le numéro 10 et laissera le 9 à Zamorano. Mais le marketing reprend et une certaine marque à la virgule, Nike pour ne pas la citer, insiste pour que R10 redevienne R9. Zamorano, en grand seigneur, lui cèdera. Pas d'échange ? Non car Roberto Baggio a débarqué dans l'effectif et on ne peut pas enlever le numéro 10 à Baggio.
Zamorano se retrouve alors sans numéro mais il faut choisir un remplaçant à son neuf fétiche. Sandro Mazzola, directeur sportif de l'Inter Milan lui émet alors l'idée de choisir deux chiffres dont la somme fait 9. Zamorano propose quelque chose d'encore plus atypique, rajouter un "+" entre les deux chiffres. La ligue italienne de football accepte et l'histoire du numéro 1+8 d'Ivan Zamorano est née !
]]>MVB était l'attaquant complet. Pur numéro 9 qui adorait les buts spectaculaires, en témoigne sa reprise de volée mythique en finale de l'Euro 88. Comme beaucoup de grands joueurs néerlandais, c'est à l'Ajax Amsterdam qu'il se révèle. Ultra précoce mais déjà très efficace dans son terrain de jeu : la surface de réparation. Les buts s'enchainent et les trophées aussi. L'appel du pied de l'AC Milan alors qu'il n'a que 22 ans illustre le don que semble avoir reçu le jeune Marco. Entre les Rossoneri et lui, c'est le mariage parfait. Avec ses acolytes Gullit et Rijkaard, il a emmené Milan sur le toit de l'Europe. A 28 ans, il a tout gagné en Italie et en Europe. Il a même décroché le premier titre international de l'histoire des Pays-Bas. Pour couronner le tout, il remporte son troisième Ballon d'Or en 1992.
Tout semblait parfait, tout semblait trop beau, comme si la nature avait décidé de lui reprendre ce qu'elle lui avait donné. Car si à 28 ans, il avait tout gagné, après 28 ans, il ne gagnera quasiment plus. Les blessures vont venir lui pourrir littéralement la vie, sa cheville le fait souffrir et l'empêche d'exprimer son talent. Le 26 mai 1993, en finale de la C1 face à l'OM, il joue son dernier match en pro à 28 ans.
On parle donc ici d'un joueur considéré comme un top 3 all-time à son poste alors que sa carrière n'a duré qu'une dizaine d'années. On parle d'un triple Ballon d'Or, d'une armoire à trophées immense alors que surement plein d'autres auraient pu lui tendre les bras. On parle d'un Saint, San Marco, qui après avoir connu le paradis, est tombé en enfer.
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]]>Etats-Unis 1994, la sélection des Pays-Bas dispute la Coupe du Monde et lors d'un vol entre deux matchs, une alerte à la bombe est déclenchée. Dennis Bergkamp, traumatisé de la situation qui au final ne sera qu'une alerte, développera une phobie de l'avion et de tout transport aérien. Son aviophobie l'empêchera de se déplacer avec ses coéquipiers pour les matchs à l'extérieur, il privilégiera le train ou la voiture. Embêtant pour ce joueur si précieux dans les équipes où il a joué. Bergkamp ne pouvait pas voler et la presse a trouvé le surnom adéquat.
Si la référence à sa phobie est la raison principale de ce surnom, une autre histoire se cache derrière. Le meilleur joueur néerlandais de l'histoire en la personne de Johan Cruyff était surnommé "Le Hollandais Volant" en comparaison avec le mythique navire fantôme. Le parallèle Bergkamp-Cruyff était trouvé et le surnom prenait tout son sens.
]]>1984, la France est le pays hôte du championnat d'Europe des Nations. Dès lors, pas de soucis pour la qualification, la France y est inscrite d'office. Une chance pour ce groupe de joueurs et notamment pour un certain numéro 10 : Michel Platini. Car oui, aussi fort qu'il est, l'Euro 84 va être le premier et dernier Euro auquel Platoche pourra participer. Il y a une chance à saisir, il ne faut pas la manquer.
Match d'ouverture du tournoi au Parc des Princes, la France accueille le Danemark. Se lancer dans une compétition n'est jamais facile, match serré mais à la 78ème minute, Platini suit bien une attaque française et offre la victoire aux Bleus. Pour les deux autres matchs de poules, il inscrit deux triplés consécutifs, un face à la Yougoslavie et l'autre face aux Belges. Il marche sur l'eau.
Place à la phase finale dorénavant pour le collectif bleu. Le Portugal s'annonce au programmes des demi-finales. Un match rocambolesque plus tard remporté 3-2 par la France avec un but de Platini en prolongations, les Bleus tiennent leur billet pour une finale à la maison. Une finale que la France va remporter face à l'Espagne avec notamment ce coup-franc mythique de Platini qui passera sous les bras du gardien ibérique. La fameuse Arconada.
9 buts en seul un Euro, un record évidemment. Cinq buts du pied droit, deux buts du pied gauche, deux buts de la tête. Platini a étalé toute sa classe sur son sol, il est couronné d'un Ballon d'Or. Un Euro qui a marqué toute une génération de Français grâce à ce joueur mythique, ce numéro 10 que l'on surnomme Platoche.
]]>Qui aurait-pu imaginer qu'un jour le record de 40 buts en une saison de Bundesliga de Gerd Muller tombe ? Peu de gens. Pourtant, Robert Lewandowski vient de battre ce record, et qui plus est, en seulement 29 matchs. Pour Lewy, battre un record ne suffit pas, il veut les repousser encore plus loin. Si ce record est sans doute son plus historique, l'attaquant du Bayern Munich en compte d'autres à son palmarès.
Mettre beaucoup de buts n'est pas un problème pour Lewandowski sauf que lui le fait plus rapidement que les autres. En effet, il a inscrit le quintuplé le plus rapide de l'histoire en seulement 9 minutes. Et comme cela ne suffisait pas, il a inscrit ce quadruplé alors qu'il avait commencé le match en tant que remplaçant, c'était en 2015 face à Wolfsburg. Autre fait d'arme, Robert Lewandowski est l'unique joueur de l'histoire à avoir inscrit un quadruplé en demi-finale de la Ligue des Champions.
Joueur parfois pas reconnu à sa juste valeur mais joueur qui est en train de marquer son époque, une légende vivante du jeu à coup sur.
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Car oui, initialement la sélection danoise ne devait pas prendre part à l'Euro organisé en Suède. La faute à une deuxième place dans leur groupe de qualifications derrière la Yougoslavie. Une deuxième place qui habituellement est synonyme d'échec et de disqualification. Or une guerre va éclater en Yougoslavie et l'ONU va la sanctionner en l'interdisant de tout échange sportif et culturel. L'UEFA suit et exclut donc la Yougoslavie de l'Euro 92. Pour y intégrer qui à la place ? Le Danemark évidemment ! Le groupe danois apprend donc dix jours avant le début de la compétition qu'il va y participer.
Dès lors, les joueurs danois passent en mode compétition. A noter que la star de l'effectif, Michael Laudrup, décide de ne pas rejoindre la sélection à cause d'un différend avec le sélectionneur mais aussi parce qu'il ne voyait pas comment sa nation pourrait bien figurer dans le tournoi. Le Danemark hérite d'un groupe très relevé avec le pays hôte, la Suède ainsi que la France et l'Angleterre. Première sensation, le Danemark sort du groupe en prenant un point aux Anglais mais surtout en battant les Français.
Le Danemark retrouve les Pays-Bas en demi-finale, match aux allures de montagne insurmontable car les néerlandais sont champions d'Europe en titre et possède un effectif monstrueux. Mais les Danois ont du cœur et arrachent la victoire aux tirs au but. Direction la finale, incroyable, impensable. Les allemands les attendent pour le combat final mais les Danois sont héroïques. Victoire 2-0, le Danemark est champion d'Europe.
Un champion d'Europe unique dans l'histoire, un storytelling dingue, l'un des plus grands exploits du football et l'une de ses plus belles surprises.
]]>Cette rivalité se retranscrit également sur le terrain et dans la salle de trophées. Jusqu'aux années 90, Liverpool dominait au nombre de championnat d'Angleterre mais ça c'était jusqu'à l'arrivée d'un certain Sir Alexander Ferguson. Pour sa première année au club, le futur chevalier britannique avait déclaré vouloir faire tomber Liverpool de son perchoir. Une allusion directe aux seize titres de champion d'Angleterre des Reds...
Avec Alex Ferguson, il y a les paroles mais il y a surtout les actes, il ne parle rarement pour rien. A son départ de Manchester United en 2013, Manchester United comptera 20 titres de champion d'Angleterre tandis que Liverpool stagnera à 20. Promesse tenue, rivalité entretenue.
]]>Fraichement arrivé au FC Barcelone en provenance du PSV Eindhoven, le prodige brésilien ne va pas mettre longtemps à s'acclimater au système catalan. Titulaire en pointe de l'attaque, R9 fait ce qu'il sait faire de mieux : marquer. Il va affoler les compteurs et attirer l'attention de toute la planète foot sur lui.
Sur l'entièreté de la saison 1996-1997, il jouera 66 matchs pour 62 buts et 9 passes décisives. Pour rappel, il n'a alors que 20 ans. Mais ces buts ne sont pas inscrits en vain. Si le Barça manque de décrocher la Liga, il s'empare tout de même de la Supercoupe d'Espagne, de la Coupe du Roi et de la C2.
Ronaldo brille avec le Barça mais également avec le Brésil avec qui il décroche la Coupe des confédérations et la Copa America. Une saison pleine pour le crack de Rio de Janeiro, une saison récompensée d'un Soulier d'Or Européen et du Ballon d'Or France Football.
Et vous vous faisiez quoi à 20 ans ?
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Parmi ces grands joueurs, seuls trois joueurs dans l'histoire de la Coupe du Monde à 32 équipes, c'est-à-dire depuis 1986, ont réussi la performance d'atteindre la finale de la Coupe du Monde en étant décisif à chaque rencontre à élimination directe du tournoi y compris en finale. Un exploit non négligeable tant on sait à quel point les matchs d'un Mondial sont disputés.
Premier joueur à avoir réussi ce parcours doré vers la finale et non des moindres : Zinedine Zidane à la Coupe du Monde 2006. Quel tournoi nous avait offert le numéro 10 français. Buteur et passeur décisif en huitièmes de finale face à une Espagne qui voulait l'envoyer à la retraite. Passeur décisif en quarts de finale face au Brésil lors d'un récital où l'on se demandait si ce n'était pas lui le brésilien. Buteur sur penalty en demi-finale face au Portugal, il fallait avoir les nerfs en acier. Et puis pour finir un tournoi presque parfait, il y a cette panenka en finale face à l'Italie.
Deuxième joueur qui a réussi cet exploit : Antoine Griezmann à la Coupe du Monde 2018. Décidément, nos français choisissent bien leur moment de grâce. Buteur sur penalty dans le rocambolesque huitième de finale face à l'Argentine. Buteur et passeur décisif dans un match maitrisé en quarts de finale face à l'Uruguay. Passeur décisif pour la tête salvatrice de Samuel Umtiti en demi-finale face à la Belgique. Buteur en finale sur penalty où la aussi il fallait faire preuve de sang-froid. A noter que Grizi est le seul joueur de cette liste à avoir gagné la Coupe du Monde en réalisant cette perf'.
Dernier joueur à avoir réalisé ce carré d'as : Mario Mandzukic à la Coupe du Monde 2018. En effet, le croate a marqué en huitièmes, en demi-finale et en finale. Il a été passeur décisif en quarts. Grosse performance pour le malheureux dauphin de l'Equipe de France.
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]]>Certains supporters étaient prêts à faire des folies pour voir ou même rencontrer l'idole romaine en témoigne cette folle anecdote d'un prisonnier romain. En effet, Francesco Totti avait prévu de rendre visite aux occupants de la prison de Rebibia à Rome. L'un des détenus qui devait être libéré juste avant la venue du numéro 10 de la Roma a réalisé l'impensable.
Il a adressé une lettre au directeur de la prison lui demandant d'allonger sa peine d'une semaine. Son but était de rester en prison afin de rencontrer Totti, geste fou mais compréhensible ? En tout cas, l'homme en question n'a pas regretté son choix et a même dit que si c'était à refaire il le referait !
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Ayrton Senna était un grand passionné de football, il a toujours évoqué qu'il avait un rêve, celui de voir son pays champion du monde de football. Alors quelques semaines avant le début du Mondial, il s'est rendu à un diner où tout l'effectif brésilien était présent. La légende de course automobile n'a pas cessé de motiver ses compatriotes tout au long du diner. Tout le groupe l'a écouté avec des étoiles dans les yeux, il avait reçu une sorte de parole divine.
Malheureusement, quelques jours après cette rencontre, Ayrton Senna perdait la vie dans sa monoplace lors d'un terrible crash sur le circuit d'Imola. Un immense choc au Brésil et un deuil national de plusieurs jours. La Seleção avait dorénavant une double mission : rendre fier leur pays et honorer la mémoire de Senna. Et comme l'histoire est bien faite, ils parviendront à remporter cette Coupe du Monde. La quatrième de leur histoire, un clin d'œil à Senna qui lui aussi courrait après son quatrième titre de champion du monde.
La Seleção dédiera sa victoire au légendaire pilote en déployant une banderole à l'issue de la finale : "Senna, on a accéléré ensemble, ton titre est notre !".
]]>L'Italie n'arrive pas dans les meilleures conditions pour le mondial américain mais elle tient dans ses rangs le Ballon d'Or en titre : Roberto Baggio. Dès lors, tous les regards et espoirs sont tournés vers le numéro 10 italien. Les phases de poules sont compliquées et l'Italie s'en sort aux forceps. Roberto est décevant et pas au niveau attendu, il est même sorti part le sélectionneur Sacchi suite à l'expulsion d'un joueur de la Nazionale.
Mais si Roberto Baggio n'a pas le CV d'un grand champion, il en a au moins le cœur. Il va passer de l'ombre à la lumière dès les phases finales. Doublé du Ballon d'Or 93 en huitièmes de finale face au Nigéria alors que l'Italie était réduite à 10 et menée jusqu'à la 88ème minute. En quarts de finale face à l'Espagne, but décisif de Roberto dans les ultimes minutes pour envoyer l'Italie au tour suivant. Demi-finales face à la Bulgarie ? Doublé de Roberto Baggio, encore lui. Il a fait taire les critiques et l'Italie tient sa finale face au Brésil.
La finale accouchera d'un match sans but au bout de 120 minutes de jeu. Tout va donc se décider lors d'une séance de tirs au but insoutenable. L'Italie se manque par deux fois tandis que les brésiliens ne loupent qu'un seul penalty. Roberto Baggio s'avance alors pour tenter de maintenir sa nation en vie. Il s'élance mais le ballon finit dans les tribunes de Pasadena. Le chouchou du pays de la Botte est inconsolable et ce loupé viendra ternir sa carrière. Si près du but...
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]]>Thierry Henry s'est souvent approché du précieux sésame mais n'a jamais mis la main dessus. En témoigne, le fait qu'il termine à deux reprises sur le podium, en 2003 et en 2006. Pourtant, la légende d'Arsenal était l'un des meilleurs joueurs de sa génération, un attaquant hors-pair au sein d'une équipe dominante.
Prenons par exemple, sa saison 2002-2003. En Premier League, il inscrit 24 buts et délivre 20 passes décisives , domination totale sur l'Angleterre mais ceci s'avère insuffisant pour remporter le championnat. Mais quid du vainqueur du Ballon d'Or en 2003 en l'occurrence Pavel Nedved ? Statistiquement parlant, Henry écrase le tchèque et, par ailleurs, dans la tête des votants, Titi Henry était prédestiné à remporter ce trophée. Nedved a pour lui le fait qu'il atteint la finale de la C1 en étant brillant avec la Juventus Turin mais aussi le Scudetto qu'il remporte la même saison.
Cela ne s'est joué à pas grand chose et surement que Thierry Henry aurait mérité un Ballon d'Or. Mais malheureusement, beaucoup de joueurs y prétendent mais un seul le remporte chaque année. Cette récompense aurait pu être la cerise sur le gâteau d'une carrière rondement menée pour le meilleur buteur de l'histoire de l'Equipe de France. Il devra "seulement" se contenter d'une Coupe du Monde, d'un Championnat d'Europe, d'une Ligue des Champions et de divers autres trophées..
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]]>Première étape : 1997. Zinedine Zidane termine troisième du Ballon d'Or à l'issue d'une première saison plus qu'aboutie avec la Juventus Turin. Champion d'Italie, finaliste de la Ligue des Champions et vainqueur de la Supercoupe d'Italie. Pas grand chose à redire sur le podium de ce Ballon d'Or, Ronaldo (le vainqueur) explose aux yeux du monde, Mijatovic (le dauphin) est décisif avec le Real. Zizou est à sa place, il n'a que 25 ans, ce n'est qu'une question de temps.
Vient alors l'année 1998, une année plus que charnière pour Zidane, une année qui va le propulser sur le toit du monde dans tous les sens du terme. Champion du monde avec l'équipe de France en marquant deux buts décisifs en finale face au Brésil, cela à un impact conséquent dans l'esprit des votants pour le Ballon d'Or. De surcroit, il remporte une nouvelle fois le championnat d'Italie et atteint encore la finale de la C1. Mais alors vainqueur logique ? Si l'on s'en fie aux résultats des votes du Ballon d'Or, le résultat est sans appel, Zidane met un boulevard à son dauphin Ronaldo. Pourtant, à l'époque, c'est bel et bien R9 qui est considéré comme le meilleur joueur du monde mais la finale de la Coupe du Monde était France-Brésil, tout s'est joué ici. On peut même presque affirmer que Ronaldo aurait remporté le Ballon d'Or 98 si il avait gagné le Mondial.
Et l'an 2000 alors ? Zidane est à son prime footballistique, il rayonne et crève l'écran à l'Euro, qu'il remporte d'ailleurs avec la France. Il n'y a pas de contestations, Zidane est le meilleur joueur du monde en activité. Mais alors pourquoi le Ballon d'Or lui échappe ? La faute à ses sauts d'humeur et ses coups de sangs sur le terrain. D'apparence calme, Zizou peut commettre des gestes plus que repréhensibles sur le rectangle vert. A l'automne 2000, le meneur français prend deux cartons rouges qui viennent ternir son image quelques semaines avant la cérémonie du Ballon d'Or. Il le perd là-dessus.
Reste une dernière année où Zidane aurait pu obtenir le Ballon d'Or : 2006. Zidane écrase la Coupe du Monde, il est décisif dans tous les matchs à élimination directe. En finale face à l'Italie, on connait la chanson, panenka légendaire face à Buffon et ce malheureux incident avec Materazzi en prolongations. Une tache indélébile dans son CV pour obtenir le Ballon d'Or 2006. Sans ce coup de tête, Zidane aurait-il gagné le plus prestigieux sésame individuel ? On ne sait pas. Et en gagnant la Coupe du Monde ? Très probablement. L'histoire retiendra Cannavaro, Zidane ne figurera même pas sur le podium.
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]]>Comme évoqué plus haut, le Suriname appartenait jusqu'au milieu des années 70 aux Pays-Bas. Du coup, de nombreux footballeurs nés au Suriname ou d'origine surinamaise ont percés sur le continent européen. Et pas n'importe quels joueurs, on parle ici de véritables légendes du football, il y a même un Ballon d'Or parmi eux !
Tout d'abord, parlons de ce duo de joueurs néerlandais d'origine surinamaise : Frank Rijkaard et Ruud Gullit. Deux légendes du football mondial, des Pays-Bas mais aussi de l'AC Milan où ils ont gagné de nombreux titres. Deux joueurs fabuleux, générationnels, triomphaux avec leur nation avec même un Ballon d'Or parmi eux, en l'occurrence Gullit.
La génération suivante de footballeurs néerlandais a également une influence surinamaise avec cette fois-ci des joueurs provenant directement de la capitale du Suriname, Paramaribo. C'est notamment le cas de Clarence Seedorf et Edgar Davids, deux joueurs formés à l'Ajax Amsterdam et nés au Suriname. Deux joueurs essentiels de la formidable Ajax des années 90, auxquels on peut rajouter le buteur victorieux de l'Ajax en finale de la C1 1995, Patrick Kluivert, lui aussi d'origine surinamaise.
D'autres joueurs originaires de ce tout petit pays exploseront aux yeux du grand public tels que Virgil Van Dijk ou Georginio Wijnaldum, un héritage fort dans le sport le plus populaire du monde pour cette nation à taille humaine.
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]]>En effet, Il Profesore, surnom donné au milieu batave, est le seul joueur de l'histoire à avoir remporté la Ligue des Champions avec trois clubs différents. Une performance qui impose le respect et qui démontre la grandeur de ce joueur trop souvent oublié dans les discussions autour des meilleurs milieux de l'histoire. Un joueur physique, jamais avare d'efforts, une vraie pieuvre dans l'entrejeu, une lourde frappe de balle et une technicité hors-pair, c'est ça d'être formé à l'Ajax..
En parlant du club mythique d'Amsterdam, c'est là-bas que Clarence Seedorf soulèvera sa première Coupe aux grandes oreilles en 1995. Elément majeur de cette mythique Ajax orchestrée par Louis Van Gaal au sein de laquelle on retrouve de nombreux talents tels que Edgar Davids, Patrick Kluivert ou encore Edwin Van der Sar. Seulement 19 ans mais Clarence est déjà au sommet de l'Europe.
L'arrêt Bosman provoquera la fuite des talents hors de leur pays de naissance, Clarence Seedorf va céder aux sirènes européennes et plus particulièrement celles venant d'Italie. Il signe à la Sampdoria mais c'est un échec. Alors pour rebondir, où est-ce qu'il décide d'aller ? Au Real Madrid !
Choix payant de rejoindre le géant espagnol car il soulèvera à nouveau la C1 en 1998, ça fait déjà deux avec deux clubs différents, chapeau. Clin d'œil du destin, il remporte cette deuxième Ligue des Champions face à la Juventus Turin de son ancien compère du milieu de terrain Edgar Davids.
Seedorf ne s'éternise pas au Real Madrid et décide de retourner en Italie du coté de l'Inter Milan, mais ses trois ans en nerazzuri ne sont pas réellement couronnées de succès. En 2002, il rejoint le rival milanais et signe donc à l'AC Milan, dernière grosse étape de sa carrière jusque-là de belle facture.
Il arrive dans un Milan rempli de stars à tous les postes, de légendes et futures légendes du jeu. Il s'y fera sa place et sera un rouage essentiel de la période de domination des milanais qui remportent deux Ligues des Champions, une en 2003, l'autre en 2007. Si vos calculs sont bons, cela fait bien quatre C1 avec trois clubs différents pour Monsieur Seedorf, qui possède une armoire à trophées plus que bien remplie.
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Éric Cantona a grandi aux abords de la Canebiere et du stade Vélodrome, avant de signer son premier contrat professionnel à l'AJ Auxerre. Le premier homme à lui tendre la main sera Guy Roux, alors que Cantona sera âgé de seulement 17 ans. Après un passage en prêt à Martigues, le jeune buteur français intègrera les plans de Guy Roux et connaitra ses premières capes sous le maillot Bleu !
Franchement capé, le joueur au sang chaud fera parler une première fois de lui en dehors des terrains. Il n'hésitera pas à traiter en public le sélectionneur de l'époque, Henri Michel, de "sac à merde" suite à une non-convocation pour une rencontre amicale. Ce premier clash marquera le début d'une histoire tourmentée avec les Bleus, et une suspension de 10 mois sous le maillot de la sélection.
Cantona décidera de rebondir en club à l'été 1988, où il retrouvera ses terres pour défendre les couleurs de sa ville natale, l’Olympique de Marseille. Une période où le buteur français soufflera le chaud et le froid en remportant 2 championnats en 1989 et 1991 avec entre temps des passages du côté de Bordeaux et Montpellier, où il remportera également la Coupe de France 1990.
C’est lors de sa dernière expérience française, à Nîmes, que l’aventure de Cantona aurait pu tourner court...
Arrive au club à l’été 1991 avec le statut de « star », Cantona endossera rapidement le brassard de capitaine au sein d'un effectif fraîchement promu de deuxième division. Son aventure sera de courte durée puisque dès le mois de Décembre, il décidera de mettre un terme à son contrat suite à une énième altercation avec le corps arbitral. Cantona décidera alors de mettre un terme à sa carrière prématurément, à seulement 25 ans !
C'est grâce au soutien inconditionnel de Michel Platini, alors sélectionneur des Bleus, que Cantona trouvera l'énergie et la motivation nécessaire pour refouler la pelouse. C'est du côté de Leeds, en Angleterre, qu'il décidera de relancer sa carrière dès Février 1992. Pari gagné pour Gérard Houiller et Michel Platini qui auront visé juste puisque le buteur français trouvera en Angleterre le terrain idéal pour s'exprimer footballistiquement. Quelques semaines plus tard, il deviendra il permettra à Leeds de remporter son premier titre d'Angleterre depuis 18 ans !
Ces prestations sonneront le début d’une nouvelle ère pour Cantona, une véritable histoire d’amour avec le football anglais ! Dès ses premiers pas en Angleterre, il tapera dans l’œil des plus grands clubs anglais, dont Sir Alex Fergusson.
Cantona connaitra le succès sous le maillot des Reds. De simple franchie, il deviendra rapidement, Eric the king ! 4 championnats, 2 Cups, 1 Coupe de la Ligue, et une suspension, voilà un palmarès bien rempli.
Les performances du nouveau King Eric fera oublié tous ces déboires passés. Malgré un caractère Bad-boy qui lui coutera plusieurs suspensions, Cantona sera l'élément fort de l'effectif en témoigne Ryan Giggs "Dès qu'il était sur le terrain, c'était facile de trouver la faille". Mais le son de cloche ne sera pas le même en sélection où le France sera absente de la Coupe du Monde 1994.
L'idylle entre le le king et le football anglais aurait pu cependant tourner plus court, lorsque ses vieux démons resurgiront un certain soir de Janvier 1995. Une image qui fera le tour du monde, et qui fait encore parler d'elle aujourd'hui. Suite à une expulsion sur le terrain de Crystal Palace, Cantona donnera un violent coup de pied à un spectateur. Résultat : 2 semaines de prison ferme, 120 heures de TIG auprès des jeunes du club ainsi que 9 mois de suspension. Cette mésaventure marquera également la fin de son aventure sous le maillot Bleu, où Aimé Jaquet lui aura pourtant accordé toute sa confiance en lui endossant le brassard de capitaine.
Il fera son retour sur les pelouse en Octobre 1995 et signera un dernier titre de champion en 1997 avant de mettre une seconde et dernière fois un terme à sa carrière. The King tirera toutefois sa révérence avec un sentiment d'inachevé. Alors qu'il aura marqué de son empreinte l'histoire des Reds, en faisant résonner la marseillaise au sein d'Old Trafford, Cantona connaitra un destin tout autre sous le maillot des Bleus...
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